un tournant inquiétant
Il est désormais officiel : Matignon surveillera vos recherches en ligne, des plateformes comme Google, TikTok ou Instagram. En s’appuyant sur l’intelligence artificielle, le gouvernement français, à travers le Service d’information du gouvernement, a lancé un appel d’offres pour une écoute sociale étendue sur Internet. Cette annonce marque un pas supplémentaire dans la surveillance généralisée des citoyens.
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L’objectif affiché est de mieux comprendre les tendances sociétales, les sujets sensibles, et les mouvements d’opinion qui émergent sur les réseaux sociaux et les moteurs de recherche. Les autorités estiment que cette mesure est nécessaire pour anticiper les tensions sociales et lutter contre la désinformation. Pourtant, ce dispositif soulève des préoccupations majeures quant à la protection des libertés individuelles.
Une surveillance justifiée par la sécurité nationale ?
L’usage de l’intelligence artificielle dans ce contexte pose des questions quant aux limites de la vie privée et des libertés personnelles. Pour les partisans de la sécurité accrue, cette démarche pourrait se justifier face à des menaces, qu’elles soient terroristes, idéologiques, ou de désinformation. Cependant, pour les défenseurs des libertés publiques, cette surveillance s’apparente à une intrusion majeure dans la sphère privée des citoyens ordinaires. Comment garantir que ces données, collectées et analysées en masse, ne seront pas utilisées à des fins de contrôle social ?
Quels impacts pour les citoyens ?
Les inquiétudes sont d’autant plus vives que cette surveillance pourrait conduire à des restrictions implicites de liberté d’expression. En sachant que nos recherches, nos likes, ou nos partages peuvent être analysés par le gouvernement, quel impact cela aura-t-il sur nos comportements ? Le risque est de voir émerger une forme d’autocensure collective, les citoyens hésitant à exprimer leurs opinions de peur d’être observés.
Vers un avenir où la vie privée disparaît ?
Ce tournant vers une surveillance généralisée, impulsé par les technologies d’intelligence artificielle, pourrait transformer notre société en un système où tout comportement est scruté. Les dérives sont possibles, voire probables. Des informations privées pourraient se retrouver entre les mains de l’État, de manière détournée ou opaque, sans véritable contrôle indépendant pour garantir une utilisation légitime et proportionnée de ces données.
Dans un tel contexte, une question se pose : jusqu’où le gouvernement ira-t-il dans l’utilisation de ces nouvelles technologies ?
HONTEUX!!!!!!😡😡
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